Livres de nov – dec 2023

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LA FAUTE

Alessandro Piperno

Liana Levi, 462 pages

Les précédents romans de l’auteur faisaient un portrait décapant de la bonne société juive italienne. Dans ce nouveau roman, il s’agit de tout autre chose :  le narrateur, parvenu à la cinquantaine, auteur de plusieurs livres, revient sur cette faute qu’il traîne comme un boulet. Comme une faute originelle qui l’a entraîné dans une vie faite de mensonges et d’imposture :

Fils unique né chez un couple désassorti, il est élevé dans l’ignorance totale de la vie antérieure de ses parents qui ne s’entendent plus. Son père est une sorte de raté dépensier mais aimant et gai ; sa mère, professeure de lycée, silencieuse, soucieuse de la bonne éducation de son fils. A court d’argent en permanence, ils survivent très difficilement, jusqu’au jour où ils reçoivent une invitation inattendue. Ils sont invités au seder par la famille de sa mère, les Sacerdoti. C’est une famille patricienne juive menant un grand train de vie, dans la Rome des beaux quartiers, sous la houlette d’un oncle Gianni patriarche très grand seigneur. Le narrateur, introverti, réservé et mal à l’aise découvre ainsi tout un pan de la vie de sa mère : elle a épousé un « goy » impécunieux, se faisant ainsi rejeter par sa famille.

Cet épisode marque l’entrée dans une autre vie pour le narrateur : en effet, la mort subite de sa mère (crime ou suicide), l’emprisonnement de son père déclaré coupable, font de lui un orphelin. Recueilli par l’Oncle Gianni, sa vie bascule. Commencent alors des années de jeunesse insouciantes ; il parvient à évacuer de son esprit sa vie antérieure, se faisant passer pour un autre, profitant de la générosité de son oncle.

Le narrateur a entrepris là une mise à nu difficile : « là où l’on juge, il n’y a pas de justice ». Cette citation de Tolstoï précède le premier chapitre. Le narrateur nous demande-t-il de ne pas juger l’enfant qu’il était ? Mais on ne juge pas un enfant. Difficile pourtant de comprendre pourquoi ce jeune adulte n’a pas eu le courage de rendre visite à son père, emprisonné durant trois ans avant d’être réhabilité ! L’on comprend mieux le dialogue imaginaire qu’il entretient avec sa mère défunte. Les dernières pages au cours desquelles il retrouve son seul et vrai amour montrent à quel point il s’est enfermé dans un monde intérieur très éloigné de la réalité.

Excellent roman.

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LA BALLADE DU ROCHER DE PETRA

Mendel Mann

52 pages, ill. à l’encre, 1965

Mendel Mann est un classique de la littérature yiddish, oublié de nos jours. Nous avons reçu en don ce bel album qui contient une nouvelle illustrée par Georges Goldkorn (quel beau nom !).

Au cours d’un voyage en Israël, Mendel ne peut s’empêcher de porter un regard mélancolique sur lui-même, comme si ce vieux pays qu’il arpente faisait peser sur lui le poids de son histoire. Il voit des arbres en souffrance et souffre avec eux : ont-ils un futur ? Il erre sans répit et sans but dans le Néguev. La chance lui sourit en lui faisant rencontrer deux chercheurs jeunes et pleins d’assurance. Leur présence le revigore et, pendant qu’ils font des explorations, il va, dans une profonde rêverie, partir à la découverte du Rocher de Pétra.

Les illustrations à l’encre sont en parfaite adéquation avec sa nostalgie et sa mélancolie. C’est un texte émouvant derrière lequel nous devinons des douleurs cachées ; seule, une biographie détaillée pourrait nous en fournir la clé.

Très beau texte et ill.

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DUEL A BEYROUTH

Mishka Ben David

Nouveau monde, 354 pages

Ecrit par un ancien du Mossad, ce roman d’espionnage nous donne une vision nuancée de tous ces acteurs de terrain : leur courage, leur abnégation, mais aussi leurs échecs et leurs doutes. Le rôle de chacun des agents est formaté selon leurs capacités physique et mentale.

Lors d’une attaque contre un chef du Hezbollah vivant à Beyrouth, Ronen, chargé de le tuer, retient son geste. L’expédition finit donc par un échec ; au retour, des interrogatoires serrés finissent par faire porter l’entière responsabilité sur Ronnen. Celui-ci tombe dans un état de rage et désir de revanche : sans la moindre autorisation, il repart à Beyrouth pour « finir le travail ». Son supérieur et ami, Gadi, part à sa recherche.

Dans ce roman, l’espionnage et la vie de famille ne font pas bon ménage, mais les deux femmes impliquées sont remarquables de sang-froid, de finesse et d’une aide sans faille à l’égard de leurs maris.

Haletant, truffé de détails sur la vie de terrain et très intéressant.

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Le CHÂTEAU DES RENTIERS

Agnès Desarthe

L’Olivier, 216 pages

Si on devait résumer ce livre, ce serait un livre autobiographique sur la vieillesse… et ce serait rébarbatif. En fait, on pourrait comparer ce livre avec une poupée Russe que l’on ouvrirait comme le temps qui passe.

L’auteur relate l’acquisition par ses grands-parents d’un appartement rue du Château des Rentiers où ils vivent entourés par leurs amis Bessarabiens comme eux dans des appartements voisins. Donc à l’aube des ses 60 ans Agnès Desarthe décide de créer un phalanstère pour recréer avec des amis un endroit pour leur vieillesse.

Mais c’est l’occasion pour elle d’ouvrir une autre boîte : ces péripéties avec son Alter Ego, sa visite à la banque pour avoir un prêt et réaliser son projet. Ne vous y trompez pas les chapitres vont vous paraître décousus, mais vous allez y trouver l’histoire de sa famille maternelle, l’accent du yiddish (pas de “u” en yiddish soit “i”, soit “ou” et ça devient : un peï, l’hile, la kisine…) la table en formica jaune, la recette du gâteau aux noix de sa grand-mère, ses souvenirs de jeunesse, la chanson si familière “les yeux noirs”, le temps qui passe et bien d’autres choses encore.

L’auteur aborde avec une intelligence et une délicatesse qui n’appartiennent qu’à elle le thème du temps qui passe.

YIDDISH Paris : staging nation and community in interwar France

Nick Underwood

Indiana University Press, 254 pages, index.

C’est avec beaucoup de curiosité et d’intérêt que nous avons lu ce livre très bien documenté : en effet, il dresse un tableau des défenseurs du yiddish à Paris, durant l’entre-deux guerres. Il montre l’activisme (dans le bon sens du terme) des organisations juives de Paris, très nombreuses à cette époque. Ce sont surtout les militants de la gauche qui se sont illustrés avec constance, au milieu de la montée des périls ; les querelles politiques au sein de la gauche, comme par exemple la prise en main de la Kultur Lige par le parti communiste, ont fait réagir vigoureusement le Bund : il s’est rapproché des instances opposées au communisme, y gagnant une place plus importante.

Pour nous, c’est bien entendu cette partie du livre qui est la plus importante. Elle nous rappelle d’où nous venons, donnant ainsi encore plus de sens à notre engagement.

Assez facile à lire en anglais.

Livres recommandés en sept – oct

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LES PARTISANS – Kessel et Druon, une histoire de famille

Dominique Bona

Gallimard, 528 pages

Le livre débute avant la seconde guerre mondiale pour se prolonger tout au long du vingtième siècle et balaye l’ensemble de la vie politique de cette époque troublée : la Résistance, la guerre d’Algérie, la naissance d’Israël, De Gaulle, mai 68 …

Cette triple biographie se lit comme un roman policier. Dans cette “enquête”, l’auteure nous dévoile tout sur Joseph Kessel, son neveu Maurice Druon et Germaine Sablon, tous trois défenseurs acharnés de la France, résistants de la première heure.

Les deux premiers tiers de l’ouvrage sont consacrés à la description de leur vie: enfance, jeunesse, guerres, résistance, amours, amitiés, inimitiés…

À Londres, Joseph Kessel et Maurice Druon écrivent ensemble en 1943 – à partir d’une chanson russe d’Anna Marly – les paroles françaises de l’hymne de la Résistance, Le Chant des partisans.

On découvre aussi la vie de Germaine Sablon (soeur de Jean Sablon et maîtresse de Kessel), femme au parcours incroyable : chanteuse et combattante, figure indissociable de leurs destins entrecroisés, conductrice d’ambulance et aide infirmière sur les champs de bataille. Après la libération  elle décorée de la médaille de la Résistance, de la croix de guerre et de la Légion d’honneur.

Le dernier tiers analyse les œuvres de Joseph Kessel et Maurice Druon et leurs liens familiaux marqués par la tendresse, la fidélité et la même passion : écrire. Kessel est déjà un écrivain connu quand Druon débute avec quelques grand succès littéraires. Ils ont vingt ans d’écart, et seront tous les deux élus à l’Académie française, aucun n’aura d’enfant.

Livre passionnant pour un retour au pays des grands hommes, sans oublier la femme qui va les accompagner un bout de chemin.

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LE NAGEUR

Pierre Assouline

Gallimard, 256 pages

Pierre Assouline retrace dans son livre, Le Nageur, l’histoire bouleversante et le destin hors du commun d’Alfred Nakache, (surnommé Artem, poisson en hébreu).

Né à Constantine en 1915 dans un famille juive, Alfred Nakache va devenir un nageur d’exception, recordman du monde du 200 mètres brasse, quintuple champion de France et l’un des représentants/créateurs de la nage papillon, encore peu pratiquée et non homologuée à l’époque.

En 1936, il participe avec l’équipe de France aux jeux olympiques de Berlin et termine quatrième du relais 4 x 100 mètres nage libre, devant l’équipe allemande. Sur le podium, et pour signifier son opposition à Hitler, il baisse la tête pendant que les autres sportifs font le salut nazi. En 1942, il refuse de porter l’étoile jaune.

Réfugié en zone libre à Toulouse, il devient professeur d’éducation physique et continue à s’entraîner avec le club sportif “Les Dauphins”, grand pourvoyeur de champions français de natation. Alors que l’activité est interdite aux israélites, il enchaîne les compétitions et, la nuit, entraîne les résistants juifs. 

Arrêté en 1943, sur dénonciation de son rival et collaborateur Jacques Cartonnet (si je le revois je le tue...phrase qui revient comme un fil conducteur dans le livre), il est déporté à Auschwitz, matricule 172763, avec sa femme et sa petite fille qui seront assassinées dès leur arrivée.

Transféré en janvier 1945 à Buchenwald, il survit mais revient terriblement diminué, ne pesant plus que 40 kg à sa libération. Après une période de profonde dépression, il réussit, grâce au soutien de sa famille et de son ancien entraîneur, Alban Minville, à renouer avec la natation et même à participer aux JO de Londres en 1948, douze ans après avoir concouru à ceux de Berlin…

Il meurt à 67 ans, à la suite d’un malaise alors qu’il nageait au large de Cerbère.

Le livre foisonne de détails passionnants : sur l’entraînement des nageurs, sur Pierre Mendès-France et les jeux de Berlin, sur la France de l’Occupation et le rôle du ministre des sports pétainiste, Jean Borotra, qui sera malgré tout l’un des protecteurs d’Artem, sur la Résistance juive dans la région toulousaine. Sur Auschwitz où sont décrits les combats de boxe qui y étaient organisés, (déportés contre kapos, voire soldats de la Wehrmacht, combats auxquels participa le champion du monde Young Perez).

Le Nageur n’est pas une biographie classique, c’est le récit d’une histoire singulière et passionnante dans l’ “Histoire”.

Une leçon de vie et de résilience.

De nombreuses piscines portent aujourd’hui le nom d’Alfred Nakache et d’Alban Minville, son entraîneur et ami.

DE PITCHIK A PITCHOUK – Un Conte pour vieux enfants

Jean-Claude GRUMBERG

Seuil, 160 pages

Après le joyau de La plus précieuse des marchandises, on se demande dans quelle aventure nous embarque l’auteur, quel est ce Pitchik-Pitchok qui sonne à la fois comme Pitchoun et Pitchipoï (destination inconnue des convois de déportés), situé près de Brody, la ville de la famille maternelle de Grumberg. Quelle est cette histoire farfelue de vieille dame veuve devant sa cheminée Napoléon III d’où descend un Père Noël grognon, lui aussi esseulé, ayant perdu sa Mère Noël ?

Elle l’invite à un thé citron et le dialogue s’installe, loufoque, bourru : « Qu’est-ce que vous foutez là, nom de Dieu de nom de Diou ?! » – « J’ai un paquet à fourrer dans une godasse. »

Et la magie opère, entre humour et émotion, rêve et réalité. La trame du temps est bousculée, les lieux se télescopent…

Un patron de l’apprenti Grumberg avait raison : tu ne seras pas tailleur, mais plonge-toi dans les livres. Par le pouvoir des mots – cailloux contre l’oubli – , on vole en toute liberté, on se métamorphose telles des figures de Chagall, et les chers disparus sont ressuscités. On croise Charlot, des nazis, un colporteur (peut-être Mendele le marchand de livres de l’écrivain yiddish Sforim) assassiné par des cosaques, l’infirmière de l’Ehpad, le petit Jean-Claude caché et les enfants « étoilés » ; on assiste à la rencontre si poétique des grands-parents Baruch et Zina au square d’Anvers ; on devine Jacqueline, l’épouse décédée de l’auteur inconsolable. On parcourt les noms au cimetière de Bagneux. Une photo d’après la guerre expose des monceaux de cheveux, lunettes, chaussures (« Petit papa Noël, n’oublie pas leurs souliers. »)

La transmission est là encore au cœur du récit de J-C Grumberg, la révolte contre la haine, contre la barbarie (la guerre en Ukraine), avec l’injonction aux jeunes d’aimer et d’être heureux.

Vers la fin une jeune lectrice s’insurge : Vous êtes l’auteur ? Elle pointe les incohérences, l’épilogue ne lui plaît guère, et l’auteur s’exécute, revoit sa copie ! Sholem Aleichem lui aussi aimait malicieusement s’inviter dans ses romans et son théâtre…

LE BUREAU D’ÉCLAIRCISSEMENT DES DESTINS

Gaëlle Nohant

Grasset, 440 pages

Irène est embauchée à l’I.T.S. (International tracing Service), un centre de documentation sur les persécutions nazies.

En 2016, on lui confie une mission inédite : retrouver les héritiers des milliers d’objets dont le centre est dépositaire depuis la libération des camps. Chaque objet, même modeste, renferme ses secrets.

Elle se met à la recherche des descendants des déportés, propriétaires de ces objets. Au fil de ses enquêtes, Irène se heurte aux mystères du Centre et à son propre passé.

Sa quête va la conduire de Varsovie à Paris et Berlin, en passant par Thessalonique ou l’Argentine.

Le bureau d’éclaircissement des destins, c’est le fil qui unit ces trajectoires individuelles à la mémoire collective de l’Europe.

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VOYAGE À REBOURS

Jacob Gladstein

L’Antilope, 345 pages.

Traduit du yiddish par Rachel ERTEL

1934. L’auteur, grand poète yiddish (1896-1971), embarque à New York sur un paquebot pour retourner vers sa ville natale de Lublin, au chevet de sa mère. Il prend le train au Havre, passe par Paris et retrouve des artistes à Montparnasse. En train, il traverse l’Allemagne, devenue nazie, avant d’arriver en Pologne où il n’est pas revenu depuis vingt ans.

Si le voyage en bateau constitue une « parenthèse enchantée » où, passager en classe de luxe, il s’amuse des conversations, jouit du spectacle de la comédie humaine cosmopolite dans un récit distancié, des échos de la catastrophe en marche l’alertent. Dans ce voyage vers l’enfance également, des souvenirs remontent – heureux (les séjours à Varsovie avec son grand-père) ou douloureux (« J’ai fui ma ville comme on fuit la peur. Un enfant juif est élevé dans la peur. » ; la cruauté des examinateurs avec le collégien juif ; le départ et l’arrachement à dix-huit ans…)

Le sentiment de solitude et l’angoisse s’accentuent à mesure qu’il traverse le pays et s’approche de sa maison : « Des masures à moitié effondrées. Des paysannes, pieds nus, tiennent des enfants dans leurs bras pour mendier. Du pain ! ». Le récit se fait plus sombre, plus profond, oscillant entre réalisme et onirisme.

La belle traduction de R. Ertel retranscrit bien le style vif et ironique de l’auteur, qui fut aussi journaliste – les brillants dialogues et descriptions, la vision lucide de la menace antisémite, les échanges entre Juifs et non-Juifs, la réflexion sur l’identité, la plongée dans les plis de la mémoire et du temps…

FRANK KAFKA NE VEUT PAS MOURIR

Laurent Seksik

Gallimard, 352 pages

Le roman débute le 4 juin 1924 par un certificat constatant le décès le 3 juin 1924 du patient, Franz Kafka né le 3 juillet 1883 à Prague, travaillant au siège de l’office d’assurances contre les accidents du travail pour le royaume de Bohème. Le décès est lié aux suites d’une laryngite tuberculeuse fulminante ayant entraîné dénutrition et déshydratation.

« Tuez-moi, sinon vous êtes un assassin » : telles sont les dernières paroles de Frank Kafka qui implore une autre dose de morphine à Robert Klopstock, son ami étudiant en médecine. A son chevet, sa compagne Dora Diamant veille sur lui. Tandis que Ottla sa sœur chérie attend des nouvelles à Prague.

Le livre se termine en 1972 et nous permet de suivre les destins entrecroisés de Robert, Dora, et Ottla.

Un des intérêts du livre, c’est l’étude minutieuse de ses trois personnages qui sont marqués au-delà de l’inimaginable par l’écrivain et par son œuvre.

Robert, jeune étudiant en médecine va rencontrer l’écrivain au sanatorium et va vite apprécier les textes que lui fait lire Franz, et qui le marquera sa vie durant.
Voilà l’opinion de Robert sur son grand ami : “Le petit agent d’assurances, fils soumis, fiancé asservi devenait un bâtisseur de mondes, un conquérant d’empires plus forts, plus puissants et plus immémoriaux que ceux d’Alexandre le grand, des empires du savoir et de la connaissance humaine qui avaient pour nom Le Procès, Le Château,L’Amérique.”

Robert deviendra, à News York, un éminent chirurgien de la tuberculose. Dora survivra à la persécution nazie, puis stalinienne et portera jusqu’à nous la mémoire de Franz Kafka. Ottla, accompagnera dans les chambres à gaz un groupe d’enfants juifs après avoir célébré, au camp de Theresienstadt, le soixantième anniversaire de la naissance de son frère.

L’auteur explore de manière inédite avec émotion et érudition l’œuvre de Kafka, en nous entraînant dans l’histoire tragique des juifs d’Europe Centrale.

Ce livre vous permettra de vous souvenir de tous les livres que vous avez lu de Kafka… ou dès le livre refermé vous plonger dans l’œuvre de ce grand écrivain.

Très belle lecture de ce livre qui ne vous laissera pas indifférent.

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