Benjamin Lazar et la troupe du Théâtre de l’incrédule présente “Le Dibbouk” au théâtre Gérard Philipe de Saint -Denis du 26 septembre au 17 octobre 2015tous les jours sauf le mardi, à 20h (le dimanche à 15h30)
Le metteur en scène Benjamin Lazar vient de créer, lors du Printemps des Comédiens de Montpellier, “Le Dibbouk ou Entre deux mondes”, la pièce de Shalom An-Ski dont beaucoup d’entre vous ont sans doute entendu parler ou l’ont vue dans sa version cinématographique ancienne. Vous trouverez la critique plus que favorable qu’en a fait le journal La Terrasse en cliquant sur le lien ci-dessus.
La pièce est d’ores et déjà programmée pour une soixantaine de représentations un peu partout en France.
Elle sera donnée en particulier au théâtre Gérard Philipe de Saint -Denis du 26 septembre au 17 octobre prochains, tous les jours sauf le mardi, à 20h (le dimanche à 15h30).
Voici les indications permettant de prendre des places et de vous rendre à St Denis .
Plein tarif : 23 € ; seniors : 17€. Réservations : 01 48 13 70 00. Théâtre Gérard Philipe, 59, boulevard Jules-Guesde 93207 Saint-Denis.
Venir au TGP : RER 15 mn de Châtelet, Mo, Tram, Bus, Transilien – Voiture : 15 mn de Porte de la Chapelle.
Retour : tous les soirs, une navette gratuite est mise à disposition des spectateurs vingt minutes après la représentation. Elle dessert les arrêts : Porte de Paris, La Plaine Saint-Denis, Porte de la Chapelle, La Chapelle, Stalingrad, Gare du Nord, République, Châtelet.
La représentation du dimanche 4 octobre à 15h30 est particulièrement intéressante car elle sera suivie d’une discussion avec l’équipe artistique à 18h. Nous pourrions organiser une sortie collective ce jour-là si vous êtes assez nombreux à le souhaiter. Si vous êtes intéressé(e), faites-le savoir à Philippe Lazar (le père de Benjamin) en lui envoyant un courriel (précisant le nombre de places souhaitées) à l’adresse suivante :
Voici le texte de présentation du Théâtre Gérard Philipe (lien ci-dessus)
“Le Dibbouk ou Entre deux mondes” associe la fulgurance d’un Roméo et Juliette au fantastique d’un conte traditionnel. Au sein d’une petite communauté juive dans l’empire tsariste du XIXe siècle, Léa et Khânan s’aiment, mais le père de Léa refuse de marier sa fille unique à un jeune homme pauvre. Accablé, Khânan se plonge dans l’étude de la kabbale, les prières et les jeûnes, avant de mourir de désespoir. Alors que son mariage avec un riche parti se prépare sur la place du village, Léa se rend au cimetière pour inviter l’esprit de sa mère à se joindre à ses noces. Là, elle repense à Khânan, à sa vie inachevée, et décide de le convier aussi. La cérémonie commence mais l’âme du jeune homme mort, sous la forme d’un dibbouk, prend possession de Léa et s’oppose à l’union.
Comme l’annonce son sous-titre, Le Dibbouk explore les limites entre des mondes imbriqués. Vie et mort, amour et mariage de raison, fantastique et réalisme, culture et religion, temps anciens et nouveaux sont autant d’univers que met en regard la légende dramatique écrite en 1915 par An-ski, au terme d’une recherche méticuleuse des traditions orales et musicales des juifs d’Europe de l’Est et de Russie. Pour en retrouver la force esthétique, historique et politique, Benjamin Lazar et Louise Moaty saisissent la pièce depuis ses origines en traduisant les versions yiddish et russe produites par l’auteur, et en redonnant à la musique – vecteur essentiel de la culture juive – toute la part qu’elle y prend, grâce à la collaboration du compositeur Aurélien Dumont.